ÃÛÌÒ½»ÓÑ

Recherche

Dans un bidonville de Mamoudzou, le 18 d¨¦cembre, apr¨¨s le passage du cyclone Chido. Dans un bidonville de Mamoudzou, le 18 d¨¦cembre, apr¨¨s le passage du cyclone Chido.  (AFP or licensors)

? Mayotte, le d¨¦fi de la reconstruction reste immense

Pr¨¨s de deux mois apr¨¨s le passage du cyclone Chido, le parlement fran?ais a adopt¨¦ la loi d'urgence permettant de faciliter la reconstruction de l'archipel. La route reste tr¨¨s longue pour remettre Mayotte debout, explique le d¨¦l¨¦gu¨¦ sur place du Secours Catholique-Caritas France.

Olivier Bonnel - Cité du Vatican

Près de deux mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, le parlement français a définitivement adopté ce jeudi 13 février le projet de loi de reconstruction de l¡¯archipel. Une loi d¡¯urgence qui prévoit principalement des assouplissements aux règles d¡¯urbanisme. Le projet de loi prévoit notamment la création d¡¯un nouvel établissement public pour piloter cette reconstruction. Il acte aussi des mesures pour rebâtir rapidement des écoles, et charge l¡¯Etat de cette responsabilité à la place des collectivités jusqu¡¯à la fin de 2027, sur demande des communes. 

Un autre texte centré sur le développement économique éducatif et social du département d¡¯outre-mer est à l¡¯étude. L'archipel est dans une phase de «post-urgence», où de nombreux défis restent à relever, à commencer par celui de l'approvisionnement en nourriture et surtout en eau potable, sur une île où le stress hydrique était déjà fort avant la catastrophe, rappelle Marc Bulteau, le délégué à Mayotte du Secours Catholique - Caritas France: 

Marc Bulteau, délégué à Mayotte du Secours Catholique - Caritas France

Sur le terrain, les besoins restent considérables et la reconstruction, provisoire. Certains élus ont rappelé la nécessité d'aller au-delà de la construction de structures modulaires. «Mayotte, veut du solide, du durable, du concret pour sa reconstruction», a souligné la députée mahoraise Estelle Youssouffa, rapporteuse du texte à l'Assemblée nationale. Dans l'archipel, le Secours Catholique, qui dispose de 5 employés et de 80 bénévoles travaille sur plusieurs axes: l'aide financière à 300 foyers en difficulté, le soutien à l'agriculture familiale ou encore le soutien à la scolarisation.

Pour Marc Bulteau, la reconstruction de l'archipel risque d¡¯être une entreprise de longue haleine, alors que dans de nombreuses zones susbiste un habitat informel. «Les gens se débrouillent comme ils peuvent mais on manque de tout comme du bois ou des clous» explique-t-il. 

Marc Bulteau, délégué à Mayotte du Secours Catholique - Caritas France

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform¨¦, inscrivez-vous ¨¤ la lettre d¡¯information en cliquant ici

13 f¨¦vrier 2025, 15:26