Les chr¨¦tiens de France appellent ¨¤ un cessez-le-feu en Terre Sainte
Xavier Sartre ¨C Cité du Vatican.
Sur les ondes de Radio Vatican, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, réclamait ce lundi 4 mars un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ce mardi, ce sont les responsables religieux chrétiens de France de lancer le même appel. Les présidents de la fédération protestante de France, le pasteur Christian Krieger, de la Conférence des évêques de France, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et de l¡¯assemblée des évêques orthodoxes de France, Mgr Dimitrios, réclament trois choses.
Tout d¡¯abord, «un cessez-le-feu immédiat pour assurer l¡¯acheminement d¡¯une aide humanitaire indispensable, en premier lieu les soins médicaux, la nourriture et l'eau»; ensuite «la libération immédiate de tous les otages» retenus par le Hamas depuis le 7 octobre dernier; et enfin, l¡¯ouverture, «par le dialogue», d¡¯«une nouvelle voie politique vers une paix durable», avec en ligne de mire «une solution viable à deux États» et le début d¡¯un travail sur «la guérison des mémoires de tous les habitants de la région».
Protestants, catholiques et orthodoxes se disent «solidaires» de toutes les victimes du conflit, civils comme soldats qui porteront «les conséquences des actions qu¡¯ils doivent mener» et disent souffrir «de la désespérante situation» que connaissent les deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza. Ils insistent sur le fait que la restriction d¡¯accès aux soins médicaux, à l¡¯eau et à la nourriture est «fondamentalement inhumaine».
S¡¯ils ont condamné l¡¯attaque du Hamas du 7 octobre et exprimé leur solidarité avec les Israéliens, ils font de même après «la tuerie de plus d¡¯une centaine de Gazaouis affamés» le 29 février. «Les objectifs militaires et les intérêts politiques poursuivis», estiment les chefs chrétiens français, «ne peuvent négliger la priorité que revêt la sauvegarde de toute vie humaine». «Nous réprouvons les actes de violence qui exacerbent la souffrance humaine et empêchent l¡¯émergence d¡¯une paix durable».
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