Pour lutter contre la ±è²¹³Ü±¹°ù±ð³Ù¨¦, l¡¯ONU demande un moratoire sur la dette
Avec AFP
Ce sont dans les pays en développement, très endettés, que le nombre de pauvres augmente le plus, selon le rapport du PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement. Ces pays doivent finalement choisir entre rembourser leur dette ou aider la population, d¡¯autant plus que dans les pays pauvres, même si le montant de la dette est plus faible que dans les pays riches, elle grossit plus rapidement car ceux-ci paient plus d¡¯intérêt, à cause de taux plus élevés, détaille le rapport.
Selon un autre rapport de l'ONU publié mercredi 12 juillet, quelque 3,3 milliards de personnes, soit près de la moitié de l'humanité, vivent dans des pays qui dépensent plus en paiement des intérêts de la dette que pour l'éducation ou la santé.
Les Nations unies, à leur tour, réclament une pause dans les remboursements de la dette, pour que les fonds destinés à s¡¯acquitter de cette ardoise permettent de financer des mesures sociales.
Un système «obsolète»
Selon les calculs du rapport, pour sortir ces 165 millions de nouveaux pauvres de la précarité, cela coûterait par an environ 14 milliards de dollars, soit moins de 4% des intérêts que paient chaque année les pays en développement.
«Il y a un coût humain de l'inaction concernant la restructuration de la dette souveraine des pays en développement», complète le rapport. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, parle d¡¯un «système obsolète» reflétant «les dynamiques coloniales de l¡¯époque où il a été créé».
Lors de son message Urbi et Orbi de Pâques en 2020, le Pape François avait de nouveau plaidé pour une annulation de la dette des pays les plus pauvres, dans le contexte de la pandémie de coronavirus, qui pesait déjà lourd sur les systèmes économiques et sociaux des pays les plus fragiles.
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