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L'Unesco se dit profondément préoccupée par les pluies de mousson sévères et sans précédent qui ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans 72 districts du Pakistan depuis juin 2022. «Nos pensées vont aux familles qui ont perdu un être cher, aux blessés, à tous ceux qui ont été forcés de quitter leur maison et aux autorités. L'Unesco est à leurs côtés», a déclaré Audrey Azoulay, la directrice générale de l’organisation. Environ 33 millions de personnes ont été touchées, et quelque 6,4 millions de personnes ont actuellement besoin d'aide. Les inondations ont entraîné une perte importante de vies humaines, ainsi que des pertes de moyens de subsistance, d'abris et de vie sociale et culturelle.

Le patrimoine culturel a également été endommagé par les inondations, notamment les sites du patrimoine mondial de l'Unesco, "Ruines archéologiques de Moenjodaro" et "Monuments historiques de Makli, Thatta". Les inondations récentes ont également endommagé le site de Karez au Baloutchistan, un système d'irrigation traditionnel figurant sur la liste indicative du patrimoine mondial du Pakistan, le musée du site d'Amri et le musée folklorique et artisanal de Sehwan, tous deux situés dans le district de Jamshoro.

Soutien du Pape

Le 28 août dernier, le Pape François depuis l’Aquila dans le centre de l’Italie, a tenu à assurer de sa proximité au peuple du Pakistan, touché par ces inondations aux proportions désastreuses. «Je prie pour les nombreuses victimes, les blessés et les personnes déplacées, et pour que la solidarité internationale soit prête et généreuse».

Ces intempéries, selon les responsables pakistanais, sont dûs au changement climatique. Le pays étant particulièrement vulnérable au dérèglement climatique, se place en huitième position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, signifie une étude de l'ONG Germanwatch.