Elizabeth II, une reine qui avait ¨¤ c?ur le bien des autres
Entretien réalisé par Xavier Sartre ¨C Cité du Vatican
La reine Elizabeth, en tant que reine de Grande-Bretagne et d¡¯Irlande du Nord était chef de l¡¯Église d¡¯Angleterre. Une fonction qu¡¯elle a honorée tout au long de son règne. Pour la Communion anglicane toute entière, sa disparition est évidemment une source de grande tristesse. L¡¯archevêque Ian Ernest, représentant personnel de l¡¯archevêque de Cantorbéry près le Saint-Siège et directeur du centre anglican de Rome, a été «choqué» par l¡¯annonce du décès de la reine, tant elle est apparue inattendue.
Au-delà de l¡¯émotion personnelle, Ian Ernest éprouve un sentiment d¡¯action de grâce rapport au témoignage d¡¯Elizabeth II «comme celle qui a incarné les valeurs du christianisme dans sa gouvernance, dans sa vie de famille, et dans sa vie personnelle». Pour lui, la reine a été une «chrétienne qui a toujours été courageuse pour mettre en avant dans ses discours, dans sa façon d¡¯être, les valeurs du Christ». «Elle valorisait la présence de l¡¯Église anglicane dans le monde», souligne-t-il également.
La reine fut aussi sensible au dialogue ?cuménique, comme l¡¯ont montré ses différentes visites au Vatican, dont la première, en 1980, qui fut aussi la première d¡¯un souverain anglais à un Pape. À chacun de ses déplacements, elle a su démontrer son attachement à cette question, comme le prouve sa visite au centre anglican de Rome lors de sa rencontre avec le Pape François, estime Ian Ernest. Elle a aussi donné l¡¯espérance que «nous pouvons avoir des gouvernants qui ont à c?ur le bien-être des autres.»
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform¨¦, inscrivez-vous ¨¤ la lettre d¡¯information en cliquant ici