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La journ¨¦e internationale Nelson Mandela est c¨¦l¨¦br¨¦e chaque 18 juillet.  La journ¨¦e internationale Nelson Mandela est c¨¦l¨¦br¨¦e chaque 18 juillet.   Les dossiers de Radio Vatican

Les Sud-Africains, bien loin du r¨ºve de paix de Nelson Mandela

L¡¯Afrique du Sud semble s¡¯¨¦loigner de plus en plus de son r¨ºve de paix, de libert¨¦, et de concorde, le pays ¨¦tant consid¨¦r¨¦ comme l¡¯un des plus violents au monde, avec des meurtres en constante augmentation. Neuf ans apr¨¨s sa mort, que reste-t-il de l'h¨¦ritage de ?Madiba? dans le pays ?

Entretien réalisé par Myriam Sandouno - Vatican-News

La journée internationale Nelson Mandela rend chaque année hommage à l¡¯ancien président sud-africain, qui a mené une lutte de toute une vie en faveur de la paix et la liberté. Instaurée en novembre 2009 par l¡¯Assemblée générale des Nations unies, la Journée internationale Nelson Mandela rappelle au monde que chacun, à son niveau, peut agir et inspirer le changement autour de lui. Le 18 juillet de chaque année, jour de naissance de Nelson Mandela, l¡¯ONU exhorte ainsi le monde à consacrer 67 minutes de son temps à aider les autres, en souvenir des 67 années de militantisme de l¡¯ancien président sud-africain. «Les vrais héros, ce sont ceux qui font la paix et qui bâtissent», clamait Nelson Mandela, dont le principal combat fut celui d¡¯édifier une société pacifique.

L¡¯Afrique du Sud face à la criminalité

C¡¯est un pays en proie à une forte criminalité qui célèbre, ce jour, la Journée internationale Nelson Mandela. L¡¯Afrique du Sud est considéré comme l¡¯un des pays les plus violents au monde, avec des meurtres en constante augmentation. Sur les trois premiers mois de l¡¯année 2022, plus de 6 800 personnes ont été tuées, soit une hausse de 22% par rapport à la même période de l¡¯année précédente. La détention illégale d¡¯armes à feu accentue la criminalité. Pour les militants anti-armes à feu, le gouvernement sud-africain devrait adopter une politique plus répressive. Face à la recrudescence des violences, la police se dit débordée, et les habitants dénoncent l¡¯inaction des autorités sud-africaines.

Selon Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina et défenseur des droits de l¡¯Homme en Afrique, le chômage serait l¡¯une des principales causes de la hausse de la criminalité. «Les autorités sud-africaines peinent à trouver des solutions, ces violences pourraient avoir un impact négatif sur l¡¯économie du pays», alerte-t-il, au micro de Radio-Vatican. 

Entretien avec Joe Wsahington Ebina

 

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18 juillet 2022, 16:13