ÃÛÌÒ½»ÓÑ

À Rome, une marche pour la paix en Ukraine

Près d'un millier de personnes ont participé vendredi soir à une procession aux flambeaux dans le centre-ville de la capitale italienne. Nous avons recueilli les témoignages de plusieurs Russes et Ukrainiens présents dans le cortège.

Lydia O'Kane - Olivier Bonnel

Vendredi soir, près d’un millier de personnes ont participé à une marche entre le Capitole et le Colisée. Une marche pour dire «non» à la guerre qui déchire l’Ukraine et prier pour la paix. En tête du cortège figuraient notamment le maire de la capitale Roberto Gualtieri, le président de la région Latium Nicola Zingaretti ou encore Andrea Riccardi, le fondateur de la Communauté Sant’Egidio.

Dans la foule, de nombreuses nationalités, à commencer par des membres de la communauté ukrainienne en Italie. «J’ai entendu parler de nombreuses langues, cela fait du bien, car ce n’est pas juste que le peuple ukrainien se sente seul» souligne Roseanna, d’origine ukrainienne. «C’est vraiment important de sentir que notre peuple est soutenu» explique Giada, jeune Ukrainienne.

Espoir et interrogations

«C’est horrible. Je suis historienne et je n’arrive pas à croire que cela est en train d’arriver explique Anastasia, de nationalité russe, c’est comme si nous n’avions rien appris. Il n’y a rien de plus précieux que la vie d’un homme».

A ses côtés, Alexandra: «nous voulons montrer que nous sommes unis, l’Ukraine et ses voisins sont des pays frères, nous avons du sang mêlé. Moi je viens de Moscou mais mon nom de famille est ukrainien. Personne ne sait ce que l’on va vivre demain, allons-nous revenir au rideau de fer ?»

Pour les deux jeunes femmes russes, ce rassemblement devant le Colisée «donne de l’espoir, même si cela n’arrêtera pas Poutine. Au moins nous ne sommes pas seuls». Anastatsia explique aussi qu’hier «Russes, Ukrainiens, Bélarusses, tous étaient en train de pleurer car cette guerre affecte la vie de chacun d’entre nous».


Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

26 février 2022, 09:27