La sobri¨¦t¨¦, une ?valeur forte? ¨¤ red¨¦couvrir et ¨¤ cultiver
Olivier Bonnel-Cité du Vatican
Ce lundi 4 octobre l¡¯Eglise fête la Saint François d¡¯Assise. Une date qui marque la fin du "Temps de la Création", ouvert le 1er septembre dernier, une initiative ?cuménique née par la volonté du Pape François et qui avait pour fonction de prier pour la protection de la maison commune tout en réfléchissant aux grands défis environnementaux d¡¯aujourd¡¯hui. Un temps dont le thème cette année était «Une maison pour tous? Renouveler l'Oikos de Dieu»
Face à un monde abîmé et une nature de plus en plus en péril s¡¯est rajoutée ces derniers mois un autre défi majeur, celui de la pandémie de Covid 19, qui implique à penser différemment le "monde d¡¯après". Ces bouleversements contemporains invitent à une remise en question de nos modèles de développement. Dans l'introspection qui naît de l'urgence écologique, il semble aujourd'hui plus que nécessaire de redécouvrir une notion éminemment franciscaine, celle de la sobriété.
François Cassingena-Trévedy est moine bénédictin, également poète et émailleur sur cuivre. Il a vécu longtemps à l¡¯abbaye de Ligugé, dans la Vienne, avant de se retirer dans la montagne. Parmi ses nombreux ouvrages, il est l¡¯auteur de Chroniques du temps de peste - Donner un sens à ce que nous vivons, publié cette année aux éditions Tallandier où il livre des pistes de réflexion sur ce que cette pandémie nous apprend. Selon lui, la sobriété, qui renvoie à l'ivresse a un lien avec la boisson. C'est pour se défaire de nos ivresses et de nos avidités que la sobriété, qui n'est pas une «valeur par défaut» est plus que jamais actuelle.
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