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«C'est la réalisation d'un rêve, non seulement le mien, mais aussi celui de tout l'archidiocèse de Dili», le prélat salésien. En fait, l'idée a été défendue et promue depuis l'époque où le diocèse était dirigé par Mgr Carlos Filipe Ximenes Belo (1983-2002) et le défunt évêque Alberto Ricardo da Silva (2004-2015).

Un enseignement en portugais

«Nous commencerons par les facultés couvrant les sciences sociales, l'éducation et les sciences humaines. Et l'année prochaine, nous créerons deux autres facultés d'agriculture et de médecine», a expliqué Mgr da Silva. La langue officielle d'enseignement sera le portugais. Cinquante professeurs, tous titulaires d'un master ou d'un doctorat, ont déjà posé leur candidature pour enseigner dans la future université. 

Feu vert d'ici six mois

En ce qui concerne les installations, l'université sera hébergée par l'Institut d'enseignement supérieur St Joseph à Balide, dans la banlieue de Dili. Tout est quasiment prêt. Un fonctionnaire du ministère de l'enseignement supérieur, des sciences et de la culture a déclaré qu'une décision concernant le feu vert pour la nouvelle université serait prise dans les trois à six mois.

Ancienne colonie portugaise, occupée par l'Indonésie en 1975 et indépendante depuis 1920, le Timor oriental est le deuxième pays le plus catholique d'Asie après les Philippines. Les catholiques représentent 97 % de ses quelque 1,3 million d'habitants.