L'aide en faveur du Liban meurtri s'organise
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Des équipes de secours arrivent de plusieurs pays et tentent de retrouver des survivants dans les décombres provoqués par la double explosion survenue mardi après-midi dans le port de Beyrouth. L'Union européenne a déjà promis 33 millions d'euros d'aide. Le président français, Emmanuel Macron, a été le premier chef d'État étranger à se rendre sur place, allant au contact d'une population exaspérée par l'incurie de la classe politique et du gouvernement. Cette catastrophe intervient dans un contexte déjà bien sombre pour le Liban: crise économique et sociale, crise politique, le tout sur fond de pandémie de Covid-19.
Des habitants ont interpellé le président français «Aidez-nous! Révolution!», «le peuple veut la chute du régime». Ce à quoi, Emmanuel Macron a assuré qu'il proposerait «un nouveau pacte politique» aux dirigeants libanais et leur demanderait de «changer le système, d'arrêter la division (...), de lutter contre la corruption».
L'Oeuvre d'Orient mobilisée
Hasard du calendrier, le directeur de L'Oeuvre d'Orient, Mgr Gollnisch était à Beyrouth au moment de l'explosion sur le port de Beyrouth. Il a pu visiter dès mercredi matin les hôpitaux et les écoles dans lesquels L'Oeuvre intervient et constaté l'étendue des dégâts : écoles et hôpitaux lourdement endommagés, dizaines de milliers de logements en partie détruits ou ne pouvant plus abriter en toute sécurité près de 300 000 personnes, sans compter bien sûr les milliers de blessés et les 137 morts selon un bilan provisoire. L'Oeuvre d'Orient lance pour remettre en marche les hôpitaux et dispensaires appartenant aux Églises et congrégations locales, et réhabiliter les écoles chrétiennes.
Un appel à l'aide a également été lancé par la COMECE par la voix de son président, le cardinal Hollerich qui a rappelé les liens forts existant entre le Liban et l'Europe.
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