L'´¡±ô²µ¨¦°ù¾±±ð c¨¦l¨¨bre le premier anniversaire du Hirak
Des dizaines de milliers de personnes défilent depuis ce vendredi matin, à Alger, Oran ou encore Mostaganem pour célébrer cet anniversaire. Dans un pays que l¡¯on disait résigné naissait il y a un an, le 22 janvier 2019 le Hirak, ce mouvement de contestation porté par de nombreux jeunes, qui poussera l¡¯ancien président Bouteflika vers la sortie, le 2 avril dernier.
Depuis l¡¯élection présidentielle du mois de décembre et l¡¯arrivée au pouvoir d¡¯Abdelmadjid Tebboune (un ancien fidèle d¡¯Abdelaziz Bouteflika), on prédisait un essoufflement du mouvement, mais la mobilisation de ce vendredi prouve qu¡¯il reste bien vivace. Le Hirak ne reconnaît pas officiellement le nouveau chef de l¡¯état algérien et estime que le système politique du pays est toujours verrouillé, par l¡¯armée notamment.
Le 22 février 2019 a constitué un tournant dans l¡¯histoire politique du pays, en libérant notamment de nombreux Algériens de la peur. Les manifestations, qui s'enchainent depuis 53 vendredis se sont déroulés dans le calme ; elles frappent par la capacité des protestataires à ne pas se décourager, malgré la sourde-oreille du pouvoir. Jeudi, une conférence organisée par les différentes composantes du Hirak a été interdite à Alger, ce qui n¡¯a pas empêché les manifestants de publier un «manifeste du 22 février». Ce texte rappelle l'idée que l¡¯on a beaucoup entendue dans les cortèges ce vendredi : «le peuple est la source véritable et effective du pouvoir».
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