Trump salue la bonne entente avec le pr¨¦sident turc Erdogan
Hélène Destombes - Cité du Vatican
L¡¯offensive turque contre les forces kurdes en Syrie était dans tous les esprits lors de cette rencontre, tout comme l¡¯achat par la Turquie de systèmes de missiles antiaériens S-400 à la Russie, mais de son irritation Donald Trump n¡¯a rien laissé paraitre. Bien au contraire, le président américain a accueilli le chef d¡¯Etat turc dans le Bureau ovale en évoquant une longue amitié et en déclarant être «un grand fan du président Erdogan». Rien à voir avec le ton belliqueux employé par le président américain dans une lettre adressée à son homologue turc après le lancement de l¡¯offensive militaire lui conseillant de «ne pas faire l¡¯idiot, de ne pas jouer au dur».
Lors d¡¯une conférence de presse commune, Donald Trump s¡¯est félicité du cessez-le-feu conclu mi-octobre qui «continue à tenir». Il a également rappelé qu¡¯Ankara était «un important allié au sein de l'Otan» relevant que le président turc n'avait pas vraiment apprécié les propos d¡¯Emmanuel Macron. Le président français avait dénoncé «une agression» menée par la Turquie et jugé que l'Otan était en état de «mort cérébrale». Des déclarations «inacceptables» a signifié Recep Tayyip Erdogan.
Le président américain a, par ailleurs, appelé les pays européens - France et Allemagne en tête - à rapatrier leurs ressortissants figurant parmi les jihadistes de l¡¯État islamique détenus en Syrie. «Ces pays devraient nous aider», a-t-il déclaré.U ne réunion doit rassembler ce jeudi à Washington les ministres de la coalition internationale antijihadiste. Elle avait été demandée en urgence par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian après l'annonce du retrait des soldats américains.
(avec l¡¯AFP)
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