Dans le Golfe, la p¨¦rilleuse escalade am¨¦ricano-iranienne
Entretien réalisé par Delphine Allaire- Cité du Vatican
A qui profite le crime ? La question est sur toutes les lèvres quant à l¡¯attribution des responsabilités des attaques des pétroliers japonais et norvégien, survenues jeudi 13 juin en mer d¡¯Oman, espace maritime stratégique par où transite une partie conséquente du pétrole mondial.
Selon Washington, pas de mystère: Téhéran est à l¡¯origine de ces nouvelles attaques, qui n¡¯ont pas fait de victimes. Vendredi, le ministre des affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a accusé en retour Washington de «sabotage diplomatique», jugeant suspecte la date de ces attaques, survenues le jour même de la visite à Téhéran du premier ministre japonais, Shinzo Abe.
Troisième acteur dans ce jeu de pouvoir, la Russie. Moscou a appelé vendredi à la «retenue» et à «ne pas tirer de conclusions hâtives».
«Nous condamnons sévèrement ces attaques, quel que soit le responsable. Mais il est nécessaire de s'abstenir de tirer des conclusions hâtives», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
David Rigoulet Roze est chercheur à l¡¯Institut français d¡¯analyse stratégique. Il décrypte comment chaque camp joue la carte de «la prudence» pour avancer ses pions.
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