Union europ¨¦enne: Alstom et Siemens ne fusionneront pas
Alstom et Siemens, et derrière ces deux entreprises concurrentes, la France et l¡¯Allemagne, espéraient constituer un groupe capable d¡¯affronter la concurrence du géant chinois CRRC. Mais avant de penser global, la Commission européenne a considéré que cette fusion allait poser d¡¯importants problèmes de concurrence en Europe, débouchant sur une hausse des prix pour les systèmes de signalisation et pour les futures générations de trains à très grande vitesse.
Cette décision n¡¯est pas une surprise mais elle passe mal auprès des gouvernements français et allemand. Le ministre français de l¡¯Économie, Bruno Le Maire, parle d¡¯erreur économique; le patron de Siemens dénonce une Europe «pas au niveau face à la Chine».
Le ministre allemand de l¡¯Économie a lui estimé hier, qu¡¯il fallait réviser le droit européen de la concurrence, considérant que dans certains secteurs, comme l¡¯aviation, les chemins de fer, ou les banques, il valait mieux prendre le marché mondial comme référence, plutôt que le seul cadre européen.
Mais si l¡¯on en croit «Bombardier», rival canadien d¡¯Alstom et Siemens, la menace chinoise brandie par les Français et les Allemands n¡¯est pas si terrible: «un bon produit répondant bien aux besoins du client peut encore faire la différence».
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