L¡¯Italie organise un sommet pour la Libye
C¡¯est une étape, et une conférence, de plus dans le très long processus de sortie de crise libyen. Celle-ci suit celle de Paris tenue en mai dernier, et qui avait abouti à un accord sur une date, le 10 décembre, en vue de tenir des élections nationales.
La perspective de ces élections évanouie au profit d¡¯un scrutin organisé au printemps prochain, les acteurs européens apparaissent plus que divisés sur la stratégie à mener en Libye. Aux avant-postes de ces divisions, Paris et Rome, qui jouent des coudes pour rafler le plus d¡¯influence possible à Tripoli.
La conférence qui met en jeu la crédibilité de la diplomatie italienne est soumise à un fort enjeu de participation. De nombreux chefs d¡¯Etat ont déjà décliné, et la présence même du général Haftar demeure incertaine à la veille de la conférence. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, lui est attendu, tout comme La haute-représentante de l¡¯Union européenne pour les Affaires étrangères.
Interrogée par Delphine Allaire, Virginie Collombier, chercheur à l'Institut universitaire européen de Florence, spécialiste de la Libye, décrypte cette énième tentative, cette fois-ci italienne, d¡¯enrayer le chaos libyen.
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