L¡¯ONU alerte sur la hausse de la faim dans le monde
Xavier Sartre ¨C Cité du Vatican
Le Secrétaire général de l¡¯OONU a appelé la société civile à réclamer des comptes aux dirigeants de la planète. Le monde, selon lui, fait face à une menace existentielle directe et au plus grand défi de l¡¯époque. Conséquence du changement climatique, la faim dans le monde a augmenté en 2017, et ce pour la troisième année consécutive. Le nombre de personnes en état de manque chronique de nourriture a grimpé, alors qu¡¯il avait tendance à reculer auparavant.
Le réchauffement climatique n¡¯est plus une menace mais bien une réalité : cinq agences de l¡¯ONU, dont la FAO, soulignent dans un rapport que la multiplication des pics de température, des aléas comme les inondations ou les sécheresses sont l¡¯une des causes principales des graves crises alimentaires.
821 millions de personnes ont eu faim l¡¯an dernier, contre 804 millions en 2016. Le continent le plus touché reste l¡¯Afrique où près de 21 % de la population est en état de sous-alimentation. En Asie, ce pourcentage tombe à 11 %, en Océanie à 7 %, et en Amérique latine et Caraïbes à 6,1 %.
Mais le plus inquiétant, c¡¯est bien l¡¯augmentation de la faim dans le monde alors que la tendance était à la baisse depuis 2015. Tous les efforts menés dans ce domaine semblent donc être contrecarrés. C¡¯est l¡¯Amérique latine qui préoccupe le plus l¡¯Onu, et notamment ce que l¡¯organisation appelle le corridor sec du Nicaragua, Guatemala, Salvador, particulièrement exposés aux conséquences d¡¯El Nino, ce phénomène cyclique qui entraine des catastrophes dans le monde entier.
L¡¯ONU précise toutefois que les principales crises alimentaires actuelles, le Venezuela et le Yémen, sont dues à une grave crise économique pour le premier, et à une guerre pour le second. Les facteurs environnementaux n¡¯expliquent donc pas tout.
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