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Une famille Rohingyas r¨¦fugi¨¦e dans le camp de Cox's Bazar Une famille Rohingyas r¨¦fugi¨¦e dans le camp de Cox's Bazar 

Le retour compromis des r¨¦fugi¨¦s rohingyas en Birmanie

Il y a 1 an, d¨¦butait une vague d'attaques et de r¨¦presailles entre rebelles rohingyas et arm¨¦e birmane, entrainant la fuite de centaines de milliers de membres de cette communaut¨¦ musulmane au Bangladesh voisin.

Entretien réalisé par Blandine Hugonnet- Cité du Vatican

Le 25 aout 2017, des rebelles de l¡¯Armée du salut des Rohingyas de l¡¯Arakan lançaient une attaque contre la police birmane pour dénoncer la persécution à l¡¯encontre de la minorité musulmane Rohingyas dans l¡¯État Rahkine. Cet assaut a provoqué une riposte d¡¯une grande violence de la part des militaires, et des milliers de ces apatrides de Birmanie se sont mis à fuir la zone. Entre août et décembre, ce sont au total 700 000 Rohingyas qui ont traversé la frontière du Bangladesh voisin pour s'y réfugier.

Fin 2017, l¡¯ONU a estimé qu¡¯il existait «des éléments de génocide» contre cette communauté musulmane. Une thèse corroborée par un rapport de l¡¯ONG Fortify Rights il y a un mois, accusant l¡¯armée birmane d¡¯avoir fait «des préparatifs systématiques pendant des semaines pour obtenir des crimes de masse contre ces civils rohingyas».

Un an après l¡¯exode massif, ces milliers de civils, dont de très nombreux enfants, sont entassés dans des camps bangladais, notamment à Cox¡¯s Bazar, perdant petit à petit l¡¯espoir d¡¯une vie en Birmanie où ils ne sont pas reconnus comme Birmans. D¡¯autant que les accords passés entre Rangoun et l¡¯ONU censés assurer un retour de cette minorité sont loin d¡¯être respectés. Le difficile quotidien dans les camps risquent de durer encore. C¡¯est ce dont témoigne Jean-Jacques Simon , responsable de la communication pour l¡¯Unicef au Bangladesh, qui se rend très régulièrement à Cox¡¯s Bazar. Il revient aussi sur les traumatismes vécus par ces enfants qui ont fui et qui grandissent depuis un an dans ces conditions précaires au Bangladesh.

Entretien avec Jean-Jacques Simon de l'UNICEF Bangladesh

 

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18 ao?t 2018, 08:11