Veill¨¦e d¡¯armes ¨¤ Hodeida au ³Û¨¦³¾±ð²Ô
Xavier Sartre - Cité du Vatican
Si le personnel international des Nations unies a quitté lundi 11 juin Hodeida, cela ne veut pas dire que l¡¯ONU abandonne la ville à son sort. Au contraire, au plus haut niveau, l¡¯organisation internationale tente de raisonner les belligérants : laissez la ville et son port, épargnez lui des combats qui mettraient hors d¡¯état les installations portuaires ou entraveraient grandement l¡¯acheminement de l¡¯aide humanitaire dont le pays a cruellement besoin.
C¡¯est pourquoi le secrétaire général de l¡¯ONU s¡¯est entretenu avec les membres de la coalition arabe, et que le médiateur des Nations unies pour le Yémen s¡¯est entretenu avec l¡¯ensemble des acteurs locaux. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis suivent de près eux aussi la situation. Washington pourrait, en qualité d¡¯allié de Ryad et d¡¯Abu Dabi, les dissuader d¡¯appuyer les troupes yéménites fidèles au président Abd Rabbo Mansour Hadi.
Car des renforts s¡¯acheminent vers la ligne de front, situé à quarante kilomètres d¡¯Hodeida pour lancer une attaque contre les rebelles houthis qui semble imminente à en croire certaines sources yéménites et émiraties. Des combats ont déjà eu lieu ces derniers jours, notamment au sud de la ville, prouvant que les forces progouvernementales étaient quasi prêtes à passer à l¡¯attaque.
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