Un pas franchi pour les femmes en 2017
Entretien réalisé par Marie Duhamel - Cité du Vatican
La Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 stipule que «tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression»¡ Il semble que 69 ans plus tard, l¡¯année 2017 ait révélé que ce droit n¡¯est toujours pas pleinement respecté pour les femmes¡ Il a fallu l¡¯affaire Weinstein, du nom d¡¯un puissant producteur d¡¯Hollywood accusé de viol par des dizaines de femmes aux États-Unis, pour libérer parfois de manière violente, la parole de nombreuses victimes de harcèlement ou d¡¯agressions sexuelles à travers le monde, notamment sur les réseaux sociaux, référencés par les hashtags #Metoo ou #BalanceTonPorc¡ En France, les plaintes pour violences sexuelles ont augmenté.
Dans le même temps, on voit dans l¡¯Hexagone se libérer la parole des Françaises concernant les violences gynécologiques ou encore sur la répartition des tâches domestiques, avec la banalisation du concept de «charge mentale».
2017 serait-elle l¡¯année de la libération de la parole des femmes ? L'éclairage de Marie-Jo Thiel, médecin de formation, professeure à l¡¯Université de Strasbourg, directrice du CEERE, le Centre européen d¡¯enseignement et de recherche en éthique, vice-présidente de l¡¯Association européenne de théologie catholique (AETC), et membre de l¡¯Académie pontificale pour la vie.
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