Greenpeace perd son proc¨¨s contre l¡¯?tat norv¨¦gien
Marine Henriot ¨C Cité du Vatican
La question était de savoir si l¡¯État norvégien a violé la constitution lorsqu¡¯il avait en mai 2016, autorisé 13 industries pétrolières à extraire de l¡¯or noir en mer de Barents dans l¡¯océan Arctique.
Une décision qui avait provoqué l¡¯ire de Greenpeace et de deux organisations norvégiennes, Nature et Jeunesse et Campagne des Grands Parents pour le climat.
«Le droit pour tous à un environnement sain»
Invoquant pour la toute première fois une nouvelle mesure de la constitution qui garantit le droit pour tous à un environnement sain, les ONG ont attaqué l¡¯État en justice.
Autres arguments des plaignants: cette autorisation par la Norvège de nouvelles activités pétrolières, dans une région fragile, va à l¡¯encontre des accords de Paris, qui visent à limiter à moins de 2°c le réchauffement climatique.
Pas de violation de la constitution
Mais pour la justice, la Norvège, premier producteur de pétrole d¡¯Europe de l¡¯Ouest, ne viole pas sa constitution, car le royaume n¡¯est pas responsable des émissions de gaz carboniques générées dans d¡¯autres pays, par les hydrocarbures qu¡¯il y exporte.
Une victoire des ONG aurait eu de sérieuses conséquences sur l¡¯économie du pays, qui doit une grande partie de sa richesse au pétrole.
Néanmoins, les ONG peuvent encore faire appel. Malgré cette décision en faveur de l¡¯industrie pétrolière, le forage s¡¯annonce de plus en plus compliqué dans le Grand Norvégien: les dernières campagnes de prospection sont décevantes et les coûts s¡¯annoncent élevés, détournant plusieurs majors de la région.
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