En Allemagne, l¡¯hypoth¨¨se d¡¯une coalition CDU-SPD
Par Hélène Destombes
Les militants du SPD doivent débattre de l'opportunité de pourparlers gouvernementaux avec les conservateurs. Leur président, Martin Schulz, opposé dans un premier temps à l'idée d'une nouvelle «grande coalition» s¡¯est finalement dit favorable à l¡¯ouverture de négociations avec le parti d¡¯Angela Merkel.
Dans un document, le SPD mentionne, parmi ses principales exigences, une harmonisation de l¡¯impôt sur les sociétés au niveau européen et une hausse des impôts pour les plus hauts salaires. D¡¯autre part, il préconise une «politique ambitieuse en matière de climat» ainsi qu'une augmentation du budget de l¡¯éducation.
Quant à la question délicate de l¡¯immigration, les sociaux-démocrates ont averti qu¡¯ils s¡¯opposeraient à la volonté de l¡¯Union chrétienne-démocrate (CDU) de prolonger l¡¯interdiction du droit au regroupement familial pour certains demandeurs d¡¯asile.
Deux mois et demi après les élections, l¡¯Allemagne n¡¯a toujours pas de nouveau gouvernement. Le SPD, qui entend bien poser ses conditions, est-il véritablement l¡¯acteur principal pour sortir le pays de l¡¯impasse politique ? L¡¯analyse de Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, au micro d'Hélène Destombes .
(JB)
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