La d¨¦mission de Saad Hariri : une mauvaise nouvelle pour le Liban
Par Olivier Bonnel.
La confusion et l¡¯incertitude règnent au Proche Orient, et au Liban en particulier, après la démission-surprise annoncée samedi de Saad Hariri. Depuis l¡¯Arabie Saoudite, le chef du gouvernement libanais a annoncé quitter le pouvoir, en expliquant notamment que sa vie serait menacée au Liban, et affirmant plus précisément qu¡¯un projet d¡¯assassinat à son encontre «se tramait dans l¡¯ombre» ; une information pourtant démentie par les services de sécurité libanais.
On se perd en conjectures, au pays du Cèdre, sur les vraies raisons de cette démission spectaculaire ; dans une intervention télévisée dimanche soir, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a dénoncé une man?uvre de l¡¯Arabie saoudite, liée aux affaires internes de la monarchie. Le leader chiite a rappelé qu¡¯il était attaché à la sécurité et à la stabilité du Liban, soulignant que la constitution libanaise pouvait surmonter les défis du pays.
On apprenait par ailleurs, dans l¡¯entourage de Michel Aoun, que le président libanais n¡¯accepterait pas la démission de Saad Hariri, tant que celui-ci ne reviendrait pas en personne, au Liban, pour en expliciter les raisons.
Olivier Bonnel a recueilli l¡¯analyse d¡¯Aurélie Daher, professeur de Sciences-politique spécialiste du chiisme libanais et iranien :
(OB-MA)
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