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Edouard Takadji - N’Djamena

Femmes et enfants se bousculent devant l’unique puits sur le site. Chacune des femmes se bat afin d’avoir quelques litres d’eau pour sa famille. Une équipe de jeunes installe au fur et à mesure des tentes pour accueillir les nouveaux sinistrés qui affluent au quotidien sur le site. La police, installée à l’entrée du site, assure la sécurité de ces sinistrés en contrôlant les entrées et les sorties. Entre temps, une antenne médicale installée par le ministère de la santé publique reçoit les patients, en majorité des enfants.

Le ministère de l’action sociale assure leur prise en charge

Le délégué de l’action sociale, de la solidarité et des affaires humanitaires, Adoum Allamine Mahamat, assure que son département avec le concours de ses partenaires parvient à prendre en charge ces sinistrés. «Nous remercions l’Église Catholique qui a mis à notre disposition ce site qui nous permet d’accueillir ces sinistrés. Sans ce site, nous ne savons où accueillir toutes ces personnes qui sont sans abris aujourd’hui. Nous avons construit des tentes pour accueillir les différents ménages. Le gouvernement met à notre disposition de vivres et non vivres pour distribuer à ces sinistrés. Cette distribution des vivres s’étendra à d’autres personnes à travers la ville de N’Djaména dans les jours à venir», souligne-t-il.

L’Église locale préoccupée par la précarité du site

Pour le responsable de la commission diocésaine de gestion du site de la basilique, Behidi Faustin, il faut que le gouvernement redouble d’efforts, car beaucoup reste à faire sur ce site. «Il faut que le gouvernement renforce la sécurité, car le site est sur le bord du fleuve tout en construisant d’autres forages pour les sinistrés, car leur nombre augmente au quotidien. Nous demandons aussi au gouvernement d’électrifier le site, car nous avons un site qui est totalement dans le noir et cela n’est pas bien», ajoute-t-il.  Pour lui, il est nécessaire que cette préoccupation soit prise en compte pour le bien-être de ces sinistrés.