Ghana: les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ appellent à des é±ô±ð³¦³Ù¾±´Ç²Ô²õ pacifiques
Dulce Araújo (avec Fides) - Pope
Le Ghana est considéré comme le pays le plus stable d'Afrique de l'Ouest, mais les résultats des élections présidentielles ont été contestés à au moins deux reprises. La première fois, c'était en 2012, lorsque le leader de l'opposition Nana Addo Dankwa Akufo-Addo du NPP (New Patriotic Party) a contesté la victoire du président sortant John Dramani Mahama. La Cour suprême du pays a été chargée d'entendre les plaignants et a fini par statuer en faveur de Mahama après des mois d'analyse de la situation.
En 2020, la situation s'est inversée lorsque l'ancien président John Dramani Mahama, devenu chef de l'opposition, a contesté la réélection de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. Comme en 2012, le pouvoir judiciaire a été appelé à trancher le litige et a donné raison au président réélu.
La Commission et électorale et les médias doivent veiller à l’impartialité du processus électoral
Plusieurs candidats sont en lice pour devenir président du Ghana, dont le Dr Mahamudu Bawumia, l'actuel vice-président et l’ancien président John Mahama. Pour préparer leurs compatriotes à des élections pacifiques et sans violence, les évêques se sont adressés à différentes catégories de la population ghanéenne. La Conférence épiscopale s'est notamment adressée à la Commission électorale, déclarant qu'«il est essentiel que la Commission veille à ce que le processus électoral se déroule de manière impartiale et conformément à la loi». Les médias, selon les prélats, doivent également jouer leur rôle, en informant de manière impartiale et équilibrée, en évitant le sensationnalisme qui risque de conduire à des divisions ou à des conflits. Au contraire, soulignent les évêques, ils doivent contribuer à promouvoir un environnement électoral bien informé et pacifique.
S’abstenir des discours de haine et privilégier l’unité nationale
Les évêques s'adressent également aux jeunes qui, soulignent-ils, doivent éviter de tomber dans le piège de l'incitation à la haine et à la violence et, enfin, ils s'adressent aux chefs traditionnels et religieux en leur demandant de promouvoir l'unité nationale et de contribuer à réduire les tensions.
Les élections de 2024 se déroulent dans un contexte économique précaire pour le Ghana selon l'agence Fides qui cite la pandémie de COVID-19, l'interruption de l'approvisionnement en céréales causée par la guerre entre l'Ukraine et la Russie, et l'insuffisance de la discipline monétaire et fiscale comme raisons pour lesquelles les Ghanéens sont confrontés à une inflation croissante.
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