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Vatican news
600 séminaristes et une centaine de formateurs se réunissent à Paris du 1er au 3 décembre pour un week-end de pèlerinage national. Le dernier rassemblement de ce type a eu lieu à Lourdes en 2014. Mgr Jean-Marc Micas, Président du Conseil pour les ministres ordonnés et les laïcs en mission ecclésiale, explique à Vatican news - Radio Vatican qu'il s'agit d'un moment important pour les séminaristes «pour prendre vraiment un temps pour eux car souvent, ils sont accompagnateurs de pèlerinages divers et variés. Ce week-end, le pèlerinage leur est spécialement dédié». Un des moments forts du week-end sera la prière pour la France sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris le samedi 2 décembre au matin. Les séminaristes seront envoyés dans l¡¯après-midi pour un moment d¡¯évangélisation auprès des Parisiens.
L¡¯indispensable fraternité sacerdotale
Baudoin Massias, séminariste pour le diocèse de Nevers, en troisième année de théologie au séminaire Saint-Cyprien de Toulouse, y participe pour «vivre un beau moment de fraternité». Pour lui, c¡¯est avant tout l'occasion de rencontrer d¡¯autres hommes qui comme lui ont choisi de donner leur vie au Christ. «Les amitiés qu'on tisse aujourd'hui en tant que séminaristes seront nos futures amitiés sacerdotales. C¡¯est capital parce qu'on ne peut pas être prêtre seul. On a besoin de liens, évidemment avec les laïcs, mais je pense qu'on a aussi besoin de liens particuliers avec les prêtres.»
Mgr Micas souhaite que ce pèlerinage soit un moment de «fraternité entre des séminaristes très différents, rassemblés par l¡¯amour du Christ et le désir de servir l¡¯Église». Car tout comme l¡¯Église de France est diverse, les profils de ces 600 séminaristes sont multiples. «Certains ont grandi dans une famille catholique mais d¡¯autres ont découvert ou redécouvert la foi au début de leur vie d¡¯adulte. Dans mon séminaire, c¡¯est environ moitié-moitié» témoigne le père Thomas Poussier, recteur du séminaire Saint-Luc du diocèse d¡¯Aix et Arles. «L¡¯un a fait Polytechnique, l¡¯autre n¡¯a pas fait d¡¯étudee, un autre encore était chef de rayon¡Il n¡¯y a pas de profil type».
Un pèlerinage partie intégrante de la formation
Une centaine de formateurs participe à ce pèlerinage. Des prêtres mais également des laïcs à l¡¯instar de Béatrice Lugagne-Delpon, professeure de philosophie. Elle explique que la formation des futurs prêtres repose sur quatre piliers majeurs de développement: humain, intellectuel, spirituel et apostolique. Elle souligne le recours à des professionnels, par exemple des psychologues, pour que les candidats à la prêtrise soient le mieux formés possible.
Afin de faire face aux nombreuses difficultés qu'ils recontreront dans leur future vie de prêtre, listées vendredi 1er décembre au matin, la réflexion sur la formation des prêtres évolue chaque année. «La dimension humaine de la formation des séminaristes a été renforcée en permanence depuis plus de vingt ans» rappelle Mgr Jean-Marc Micas. «Ce sont des jeunes qui ont un pouvoir d¡¯aimer, une soif d¡¯amour qui ne doit pas se transformer en amour du pouvoir» explique Béatrice Lugagne-Delpon en prenant l¡¯image du frère universel donnée par St Charles de Foucauld, fêté le 1er décembre en ce premier jour du pèlerinage.
Le pèlerinage se clôturera le dimanche 3 décembre par une messe célébrée par l¡¯archevêque de Marseille, le cardinal Aveline, en présence des 600 séminaristes, qui formeront le futur clergé français.
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