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Jusqu’au bout, Mgr Didier Berthet a tenu à servir son Église et son diocèse. «Après six mois de retrait, en mars dernier, il avait voulu reprendre son service. Il manifestait ainsi son courage, sa volonté d’assurer sa mission et aussi son attachement, son affection pour ce pays, sa population», souligne le diocèse dans sa nécrologie. «Il avait repris sa responsabilité dans la joie et la confiance. Fragilisé, il voulait croire que son ministère en serait d’autant plus fécond», poursuit le document.

Ses vicaires généraux, les pères Beligné et Mathieu, rappellent que Mgr Berthet «se sentait vraiment chez lui dans les Vosges et aimait partager, recevoir et échanger avec chacun». La Conférence des évêques de France lui a rendu hommage, rappelant qu’«il a entrepris le combat contre le mal, liant sa foi en la vie reçue de Dieu, son désir de répondre à sa vocation au service du diocèse de Saint-Dié, et la confiance dans la médecine».

La CEF évoque aussi les origines protestantes du défunt, se convertissant au catholicisme à l’âge étudiant. «Son désir d’unité, plus encore que sa curiosité, l’a amené à des relations profondes avec le monde orthodoxe, en particulier à Chevetogne et dans l’Église Ukrainienne» écrit l’épiscopat français dans son communiqué.

Les obsèques de Mgr Berthet auront lieu le mercredi 13 septembre à 15h en la cathédrale de Saint-Dié. Des veillées de prières seront organisées dans plusieurs églises du diocèse.