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Alberte Kabunda - Cité du Vatican

«La corruption et la toxicomanie deviennent un frein au progrès humain, et détruisent la société ougandaise et ses valeurs», a déclaré l’évêque du diocèse de Lira, Mgr Sanctus Lino Wanok, pour qui «célébrer 55 ans d’existence en tant que diocèse est un signe de maturité dans la foi, même sous le poids de la corruption qui sévit présentement dans notre société». Mgr Wanok estime qu’il est temps pour chacun de «se réveiller et de changer de mentalité et de mode de vie».

Corruption en Ouganda

En avril dernier, le scandale de corruption, dit «des tôles» avait secoué le gouvernement de Yoweri Museveni. L’un des ministres aurait détourné des milliers de matériaux de toiture destinés aux habitants de Karamoja. Le président ougandais avait exigé que soient rendus les matériaux, ainsi qu'un remboursement d'une somme de près de 100 000 euros.

Les actes de corruption font perdre à l’Ouganda au moins 2,7 milliards de dollars par an, selon l'inspectrice générale du gouvernement Beti Kamya, cheffe de l'organisme de surveillance anti-corruption du gouvernement.

Les jeunes, victimes de la toxicomanie 

Outre la corruption, l’évêque du diocèse de Lira, Mgr Sanctus Lino Wanok, a dénoncé l’abus de drogues et d’autres substances dans la société, soutenant que «la lutte doit commencer au sein de la famille, le principal centre de formation et d’apprentissage pour les jeunes». Répandues dans les foyers, la corruption et la toxicomanie affectent négativement la vie des enfants et des jeunes qui abandonnent l’école, a averti l’évêque.

Par ailleurs, Mgr Wanok a exprimé au cours de son homélie sa gratitude envers ceux qui l’ont précédé et accompagné jusqu’ici dans son ministère. La célébration eucharistique a eu lieu le 15 juillet dernier, dans la cathédrale des Martyrs de l’Ouganda, à Lira. 

Avec Fides