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L’épiscopat congolais demande à tous les fidèles du pays de participer à la messe organisée «dans chaque diocèse» le 3 juillet prochain, jour où le Pape François présidera la messe dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, au lieu de la célébrer à Kinshasa lors d’un voyage apostolique prévu mais aujourd’hui reporté.

Les catholiques sont invités à prier pour la paix et la réconciliation, et «pour invoquer la grâce divine sur la santé du Souverain Pontife», peut-on lire dans un communiqué de presse publié samedi 25 juin par le secrétaire de la Cenco, Mgr Donatien Nshole.

Attendu début juillet en République démocratique du Congo, ainsi qu’au Soudan du Sud, le Pape François a reporté sine die son voyage apostolique sur le continent africain, suivant les conseils des médecins. Le Saint-Père a plusieurs fois exprimé ses regrets et fait part de ses excuses auprès du peuple congolais.

Parolin à Kinshasa, la sollicitude pastorale du Pape

Un report n’est pas une annulation, affirmait le 10 juin la salle de presse du Saint-Siège, et c’est ce que confirme la Cenco dans son communiqué.

«Le Saint-Père a décidé d’envoyer Son Eminence Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, à Kinshasa pour prier avec nous le 3 juillet», «pour montrer la grande considération qu’il a pour notre pays et la sollicitude pastorale qu’il a pour le Peuple congolais» et non pour remplacer le Pape. «La Cenco rassure les Congolaises et les Congolais que cette visite du Secrétaire d’État, l’équivalent du ‘Premier ministre’ (…) ne se substitue pas à celle du Pape François qui n’est que reportée» lit-on dans le communiqué.

Dans l’attente d’une date

Les évêques congolais disent attendre de nouvelles dates, et se félicitent de la confirmation du prochain voyage du Pape au Canada, «un indice encourageant, signe de l’évolution positive des soins qu’il est en train de prendre».

«Il nous revient de continuer à prier» pour que «濒’&贰补肠耻迟别;驳濒颈蝉别-蹿补尘颈濒濒别» du Congo connaisse la joie « au plus vite «de voir et d’écouter le Vicaire du Christ» à Kinshasa et à Goma, conclue le texte.