?lan de solidarit¨¦ avec les r¨¦fugi¨¦s ukrainiens en Moldavie
Pope - rédaction russophone
«Notre Église et toute notre société se sont mises en mouvement dès les premiers jours en organisant différentes activités pour soutenir les nombreux réfugiés» a déclaré Mgr Anton Kosha, ordinaire du diocèse de Chisinau, la capitale de la Moldavie. À ce jour, environ 112 000 réfugiés sont arrivés dans ce pays frontalier de l¡¯Ukraine. Leur nombre continue d'augmenter.
Avant même que la guerre ne commence, des places d¡¯accueil avaient été mises à disposition pour les Ukrainiens arrivant en Moldavie, «à la fois dans nos propres installations mais aussi grâce aux offres d'amis et de personnes désireuses d'aider». Ainsi, dès les premiers jours, un réseau d¡¯aide s'était établi pour fournir différents services aux victimes de la guerre, grâce aux bénévoles et aux ?uvres caritatives de l¡¯Église, Caritas Moldavie, Regina Pacis, Optima Fide, Providence House, le Centre Jean-Paul II, le Centre Don Bosco ou le mouvement du Renouveau charismatique.
«Certains collectent des produits de première nécessité ou tentent de répondre à des demandes spécifiques concernant des documents administratifs ou des situations sanitaires sensibles. D¡¯autres s'occupent d'acheminer les personnes des frontières vers la destination de leur choix. Il y a aussi ceux qui participent à la planification logistique de ceux souhaitant voyager. Ils leur donnent des informations sur les possibilités de voyage, les aident à acheter des billets, à faire des tests de covid, etc», rapporte le prélat. De nombreux fidèles ont proposé d¡¯offrir un toit aux réfugiés en les accueillant au sein de leur famille. Ils mettent leur maison à disposition lorsqu¡¯ils sont à l¡¯étranger. Mais «dans la mesure du possible», les réfugiés sont accueillis dans les foyers des paroisses et des congrégations. «Je crois qu'à l'heure actuelle, nous sommes en mesure d'offrir un abri et un soutien à environ 500 réfugiés, mais il semble que le plus dur soit à venir : on dit que cet élan initial va progressivement s'essouffler, que la communauté va se fatiguer, et c'est dans ces moment-là qu'il y aura encore plus besoin de personnes ayant la foi en Dieu et prêtes à aller jusqu'au bout» explique Mgr Kosha. Pour cette raison, poursuit l¡¯évêque de Chisinau, «en plus de toutes nos actions, tout le diocèse demande constamment au Seigneur la force et prie pour le don de la paix : Lui seul peut nous aider à résister et à trouver le chemin de la paix».
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