Ha?ti: les ¨¦±¹¨º±ç³Ü±ð²õ condamnent un meurtre ?inadmissible? et appellent au dialogue
Au nom de tous les évêques d¡¯Haïti, le président de la conférence épiscopale Mgr Launay Saturné dit avoir appris avec «stupéfaction» la nouvelle de l¡¯attaque contre le président de la République Jovenel Moïse et son épouse, qui a coûté la vie au chef de l¡¯État haïtien ¨C Martine Moïse, grièvement blessée, a été transférée en Floride pour être soignée.
La conférence des évêques d¡¯Haïti «déplore et condamne ce meurtre inadmissible et révoltant» qui vient «marquer un tournant regrettable» de l¡¯histoire du pays. Le «choix délibéré de la violence», note l¡¯épiscopat, devient pour une large partie de la population une «méthode de survie et de règlement des différends». Mais il s¡¯agit là d¡¯une spirale dangereuse, avertissent les évêques, qui «n¡¯aidera jamais notre pays à sortir de cette impasse politique». La solution réside plutôt dans «le dialogue, le consensus, l¡¯esprit du compromis pour l¡¯intérêt supérieur de la nation, pour le bien commun du pays», est-il rappelé.
Changer de mentalité pour le bien de la nation
La conférence épiscopale invite donc vigoureusement les Haïtiens à «dépasser leur orgueil personnel et leurs intérêts de groupes» pour viser le bien commun. «Déposez les armes! Optez pour la vie! Choisissez enfin le vivre ensemble fraternel dans l¡¯intérêt de tous et dans l¡¯intérêt d¡¯Haïti!», demandent enfin les évêques, avant de confier leur pays à l¡¯intercession de sa sainte patronne, Notre-Dame du Perpétuel Secours.
L¡¯assassinat du président doit être l¡¯occasion de «créer le changement de mentalité», expliquait hier à notre micro Mgr Alphonse Quesnel, évêque de Fort-Liberté. «Maintenant nous sommes obligés de nous mettre ensemble parce qu¡¯il y a la nation en jeu».
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