Avortement?: les ¨¦v¨ºques am¨¦ricains critiques envers le pr¨¦sident
Pope
Le nouveau président des États-Unis, dans la série de décrets qu'il a signés ces derniers jours et qui visent à revenir sur les politiques menées par son prédécesseur, Donald Trump, a annulé «la politique de Mexico». Cette politique séparait l'avortement des activités de planification familiale, empêchant les ONG qui fournissent des conseils ou encouragent les pratiques abortives de recevoir des fonds publics des États-Unis. Elle avait été mise en place par la précédente administration au travers du programme Plgha (Protecting Life in Global Health Assistance), étendant la politique aux groupes qui promeuvent l'avortement.
La réaction des évêques était attendue. Ces derniers jours, ils avaient déjà réagi à une déclaration du nouveau chef de la Maison Blanche sur l'arrêt «Roe vs Wade» qui, en 1973, a légalisé l'avortement aux États-Unis, ce qu'il avait appelé «un progrès». «Il est grave que l'un des premiers actes officiels du président Biden promeuve activement la destruction de la vie humaine dans les pays en développement», peut-on lire dans une note signée par Mgr Joseph F. Naumann et Mgr David J. Malloy, respectivement présidents de la commission pour les Activités pro-vie et du comité pour la Justice et la Paix internationale de la Conférence des évêques (USCCB).
Appel à promouvoir le développement humain intégral
D'où l'appel lancé à Joe Biden pour qu'il utilise «son bureau pour le bien, en donnant la priorité aux plus vulnérables, y compris les enfants à naître». Pour sa part, poursuit la déclaration, l'Église des États-Unis est prête à travailler avec l'administration «pour promouvoir la santé des femmes dans le monde entier d'une manière qui favorise le développement humain intégral, en sauvegardant les droits humains innés et la dignité de toute vie humaine, dès le sein de la mère».
«Pour servir nos frères et s?urs avec respect, il est impératif que les soins à la personne commencent par s'assurer que les enfants à naître sont exempts de violence, en reconnaissant que chaque personne est un enfant de Dieu. Nous espérons que la nouvelle administration travaillera avec nous pour répondre à ces besoins importants», conclut la note des évêques.
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