En Inde, l'?glise appelle ¨¤ la r¨¦insertion sociale des d¨¦tenus
Ce dimanche 2 août, l'Église catholique indienne a célébré le ¡°Dimanche de la pastorale des prisons¡±. À cette occasion, une lettre pastorale de l'évêque responsable de ce secteur, Mgr Allwyn D'Silva, a été diffusée. Le texte appelle à une meilleure prise en compte de la réinsertion sociale des prisonniers, qui garantisse «des opportunités de développement, d'éducation, de travail décent, d'accès aux soins de santé et la création d'espaces publics pour leur participation civique».
Si l'on empêche les prisonniers de «retrouver le plein exercice de leur dignité», souligne Mgr D'Silva, «ils seront à nouveau exposés aux dangers de la violence, de l'insécurité et du désespoir». C'est pourquoi «les prisonniers, qui ont déjà purgé leur peine pour le mal commis, ne devraient pas être soumis à une nouvelle punition sociale avec rejet et indifférence», car «cette aversion de la société les expose au risque de retomber dans les mêmes erreurs et de retourner en prison».
Solidarité à travers les murs de la prison
Mgr D'Silva a ensuite adresse ensuite une pensée et une prière aux nombreux prisonniers qui «languissent dans les 1412 prisons indiennes», exprimant sa proximité également «aux victimes des crimes commis par eux, leurs familles, les officiers et les bénévoles» du secteur. Le prélat rappelle donc la nécessité du «repentir et de la réconciliation», définie comme «la tâche principale du ministère pénitentiaire» et les «actes de grâce» à accomplir par la prière. La lettre pastorale évoque ensuite les nombreuses «maisons de réhabilitation gérées par le ministère pastoral des prisons et destinées aux anciens détenus» et les nombreux «centres pour les enfants de détenus», dont le but est toujours la «rédemption», même pour les «criminels endurcis».
«Avec la célébration du dimanche pastoral des prisons, l'Église réaffirme que les prisonniers sont nos frères et s?urs et qu'elle est prête à leur donner une seconde chance, s'ils sont vraiment disposés à se repentir, à se réconcilier et à se renouveler spirituellement», lit-on dans la lettre. «Chers frères et s?urs derrière les barreaux, conclut le document, nous sommes avec vous, nous prions pour vous avec amour, surtout en ces temps de pandémie de Covid-19, et nous sommes prêts à faire tout notre possible pour votre réhabilitation».
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