Le Conseil des ?glises du Moyen-Orient appuie le Pape et l¡¯ONU pour un cessez-le-feu mondial
Dans une lettre parue jeudi 16 avril, le secrétaire général de la MECC, la catholique Souraya Bechealany, chercheuse à la Faculté des Sciences religieuses de l¡¯Université Saint-Joseph au Liban, affirme d¡¯emblée que le message de l¡¯ONU a eu un «impact positif».
Une approche morale des politiques publiques
Le 11 avril dernier, veille de Pâques, Antonio Gutteres lançait cette invitation aux autorités religieuses, pour faire suite à son appel en faveur d¡¯un cessez-le-feu mondial «afin de donner à toutes les populations vivant dans les zones de conflit l¡¯opportunité d¡¯affronter au mieux la maladie, et de survivre à ses conséquences».
Ainsi le Conseil des Églises du Moyen-Orient, branche régionale du Conseil ?cuménique des Églises de Genève, espère, en ces temps difficiles, «construire des ponts de solidarité et développer des mécanismes de coopération pour la protection des êtres humains et de leur dignité». «Un objectif incontournable que nous essayons d'atteindre avec les organes et agences des Nations Unies», ajoute le Conseil des Églises dans sa lettre, tout rappelant la nécessité d'un «éveil des consciences et d'une approche morale des politiques publiques pour la consolidation de la paix, de la justice sociale et du développement durable».
Relancer les instruments de prévention de la guerre
L¡¯organisme en a donc profité pour bien rappeler ses convergences de vues avec l¡¯ONU, en matière de paix, de défense des droits et de l¡¯Homme et de protection des plus pauvres. Enfin, le Conseil des Églises du Moyen-Orient a fait part de son espoir «d¡¯une relance de tous les instruments de prévention de la guerre et de dialogue» en cette période dramatique pour l¡¯humanité.
Le Conseil des Églises du Moyen-Orient a été fondé dans les années 1930 par des communautés protestantes. L¡¯Église syriaque orthodoxe y adhère en 1961, puis vient le tour des Églises orthodoxes en 1974. Et enfin, les Églises catholiques du Moyen-Orient rejoigne l¡¯institution en 1990.
Le 29 mars dernier, le Saint-Père s'associait pour sa part à ce «cessez-le-feu global et immédiat aux quatre coins du monde», invitant tout le monde «à y donner suite en arrêtant toute forme d'hostilité belliqueuse, favorisant la création de couloirs humanitaires, l'ouverture à la diplomatie, l'attention à qui se trouve en situation de plus grande vulnérabilité». «Posez les armes, faites taire les canons, mettez fin aux frappes aériennes», exhortait le secrétaire général de l¡¯ONU, le 23 mars dernier dans son appel mondial.
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