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Marianne, Rose Ann et Monika, une partie de l'¨¦quipe de Points C?ur sur le toit de l'h?pital Saint-Louis ¨¤ Bangkok Marianne, Rose Ann et Monika, une partie de l'¨¦quipe de Points C?ur sur le toit de l'h?pital Saint-Louis ¨¤ Bangkok 

Pr¨¦sence et consolation, la mission de Marianne ¨¤ l¡¯h?pital Saint-Louis

?L¨¤ o¨´ il y a la charit¨¦, il y a Dieu?, a soulign¨¦ le Pape ce jeudi lors de sa visite ¨¤ l¡¯h?pital catholique Saint-Louis, une des premi¨¨res ?uvres de l¡¯?glise en Tha?lande. Marianne Philibert est missionnaire pour Points C?ur dans cette structure de sant¨¦ ¨¤ la pointe de la technologie, mais aussi de l¡¯accueil du malade.

Entretien réalisé par Marie Duhamel ¨C Cité du Vatican

Certains malades se préparaient depuis des semaines dans l¡¯attente de ce moment. Ils rêvaient, avant de mourir, de pouvoir poser leurs regards sur le Pape, ne serait-ce que quelques instants. Ce jeudi, leur joie était immense lorsque la papamobile a approché et que François est venu à leur rencontre, les bénissant parfois.

«Viva il Papa !» En Italien, quelques 700 personnes, une foule compacte, a exprimé sa joie avec force à l¡¯entrée de l¡¯hôpital Saint-Louis, une structure fondée il y a 120 ans dans le centre de Bangkok pour soigner des missionnaires étrangers et les plus démunis. Le vicaire apostolique de l¡¯époque Mgr Vey avait reçu le soutien du roi Rama V, grand modernisateur du royaume.

Etre présent aux malades

Aujourd¡¯hui, ce centre de soin est un des plus réputés de la capitale, très prisé et doté de technologies les plus modernes. Il demeure néanmoins fidèle à sa mission. Une fondation a été créée pour soigner ceux qui n¡¯ont aucun moyen de payer pour leurs traitements. L¡¯accueil des malades est également plein de douceur et d¡¯attention, confirme Marianne Philibert, une jeune femme consacrée présente depuis six ans à Bangkok pour une mission de présence, de compassion et de consolation auprès des blessés de la vie, des pauvres ou des malades, selon le charisme de l¡¯?uvre catholique Points C?ur. Avec Monika et Rose, elle quitte chaque lundi leur quartier pauvre de Bangkok pour rendre visite aux malades de l¡¯hôpital Saint-Louis.

Marianne Philibert nous explique le sens de cette présence, et du temps passé régulièrement sur place aux côtés de personnes handicapées, malades ou en fin de vie ; bouddhistes ou catholiques. Elle veut leur redonner l¡¯importance qui est la leur, et apprend d¡¯eux une autre approche de la souffrance.

Entretien avec Marianne Philibert de Points coeur à Bangkok

À l¡¯hôpital Saint-Louis, le Pape François a pris le temps d¡¯un bain de foule mais également d¡¯un échange avec 40 malades pris en charge par différentes structures catholiques.

Dans son discours, le Pape a encouragé le personnel hospitalier dont «l¡¯engagement en matière de santé va bien au-delà du simple et louable exercice de la médecine», puisqu¡¯ils  manifestent «du respect et de l¡¯amour» pour les malades, des personnes dont la dignité est respectée, ce qui est indispensable dans tout processus de guérison, a jugé François.

Lors de cette intervention, le Pape a appelé à une pastorale de la santé qui prenne soin des infirmiers, brancardiers ou médecins, religieux ou non. Or, à Saint-Louis, une formation est dispensée au personnel tous les ans pour ne pas oublier leurs missions essentielles : prendre soin de l¡¯homme et en particulier des pauvres, être heureux au travail ou encore se montrer bienveillants et attentifs à ses voisins de quartier.

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21 novembre 2019, 19:53