La COMECE se penche sur l¡¯¨¦cologie int¨¦grale
L'Église a beaucoup à apporter aux nouvelles politiques écologiques de l'Union Européenne. C'est pourquoi les participants à l'Assemblée d'automne de la Commission des épiscopats de l'Union européenne s'engagent aux côtés des responsables de l'UE pour aider à orienter le processus d'élaboration des politiques européennes, dans le contexte de l¡¯entrée en fonction de la nouvelle équipe de la Commission européenne, sous la présidence d¡¯Ursula von der Leyen, le 1er novembre prochain.
Le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et président de la COMECE, a déclaré à Radio Vatican que, dans l'esprit de l'encyclique Laudato Sì du Pape François, la contribution des évêques aux politiques écologiques axées sur les personnes, les familles et les communautés est très appréciée au niveau institutionnel et politique.
Il explique que cette réunion de trois jours, doit permettre aux évêques présents de dialoguer avec des représentants de la Commission européenne. Le cardinal Hollerich exprime sa conviction que l'UE est un acteur clé de la politique environnementale internationale. «L'UE fait partie des pouvoirs, des entités politiques qui prennent la question environnementale au sérieux et veulent agir en conséquence», déclare-t-il. Il note que dans la déclaration de la future présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, beaucoup d'espace était consacré à la politique environnementale.
L'UE attend la contribution de l'Eglise
Le cardinal Hollerich a reçu une lettre de félicitations pour le Consistoire du 5 octobre (au cours duquel il a été créé cardinal) de la part du Commissaire européen en charge de la politique environnementale, et elle était très positive : «Il cherchait le dialogue avec l'Eglise catholique sur ces éléments». «L'Europe échoue parfois sur de nombreux points, mais l'environnement est peut-être un point où l'Europe peut briller un peu», précise-t-il.
Le cardinal luxembourgeoise note aussi que l'Eglise met l'accent sur une série de questions morales, car c'est en partie à cause de notre attitude consumériste en Europe que les forêts sont en feu en Amazonie, notamment «parce que nous voulons acheter de la viande bon marché».
Il souligne qu'au c?ur du message de l'Église sur l'écologie intégrale se trouve le fait que l'homme fait partie de l'environnement. En tant que catholiques, dit-il, «nous ne voyons pas seulement l'homme comme un individu dans ce monde».
Les bonnes politiques environnementales, a-t-il conclu, doivent garder à l'esprit que les personnes, les familles et les communautés doivent être beaucoup mieux prises en considération qu'elles ne le sont actuellement, et que la promotion de la ¡°dé-natalit顱, de plus en plus présente dans les médias, est une impasse et n¡¯apporte aucune réponse au défi anthropologique représenté par le changement climatique.
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