Le pr¨¦sident de la conf¨¦rence ¨¦piscopale soudanaise salue l¡¯accord de transition
«Je remercie les membres de la communauté internationale, en particulier l¡¯IGAD (Autorité Intergouvernementale pour le Développement)et l¡¯Union Africaine, pour leur aide dans la médiation en vue de l¡¯accord de paix», explique d¡¯abord Mgr Edward Hiiboro Kussala dans son message, dont l¡¯agence Fides rapporte des extraits. L¡¯évêque de Tombura-Yambio, président de la Conférence des évêques du Soudan, réagit suite à l¡¯accord historique signé le 17 août dernier entre les militaires au pouvoir et les représentants de la contestation, et qui donne les grandes lignes de la transition à venir, organisée sur 39 mois.
Attentes et solidarité
«Nos c?urs étaient au Soudan» lorsque «le pays vivait la période la plus agitée de son histoire récente», assure le prélat, en référence aux manifestations populaires et aux bouleversements politiques qui ont secoué le pays à partir de décembre 2018. Mgr Hiiboro Kussala poursuit: «nous sommes encore soudanais, nous partageons la frontière commune, nos histoires s¡¯entremêlent, notre comportement est le même, un scénario de deux pays avec un unique système est le nôtre». Il souligne ainsi la proximité du Soudan du Sud avec son voisin du Nord, malgré la sécession survenue en juillet 2011.
«Nous avons encore des milliers de réfugiés du Soudan du Sud qui vivent au Soudan», rappelle-t-il. «La situation est par conséquent très préoccupante et nous concerne de près. En outre, le Soudan est un partenaire de l¡¯accord de paix concernant le Soudan du Sud. En tant qu¡¯Église catholique, nous sommes réunis dans une unique Conférence épiscopale. Le conflit au Soudan nous a donc intéressés directement», conclut Mgr Hiiboro Kussala, qui espère que les droits et la liberté de culte de la minorité chrétienne du Soudan soient reconnus.
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