Burkina Faso: l¡¯?glise, un acteur de coh¨¦sion face ¨¤ la flamb¨¦e de violences
Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a appelé ce jeudi 20 juin 2019 à «plus d'actions concertées» dans la lutte contre les groupes jihadistes dont les attaques se multiplient dans la région. Le président en exercice du G5 Sahel, s¡¯exprimait lors d'un forum sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme qui vient de s¡¯ouvrir à Ouagadougou, au Burkina Faso.
Le pays fait face à une multiplication des exactions. Dernier épisode en date: l¡¯assassinat de dix-sept personnes mardi dernier par des hommes armés, dans un village de la province de Soum, au nord du pays. Le Niger voisin n¡¯est pas non plus épargné par les violences.
Résister aux divisons interreligieuses et intercommunautaires
Les évêques burkinabés et nigériens se disent très inquiets face à la dégradation sécuritaire et dénoncent une «spirale d¡¯horreur». Dans un message, délivré au terme de leur assemblée plénière qui s¡¯est tenue à Ouagadougou, ils font état d¡¯«assassinats» et d¡¯«enlèvements ciblés» et exhortent les «populations éprises de paix» à «rester soudées».
Cette vague de violences a poussé sur les routes quelque 150 000 personnes au Burkina Faso; tandis qu¡¯au Niger on recense au moins 70 000 déplacés. Ces mouvements massifs de populations représentent, selon les Nations Unies, une crise humanitaire sans précédent et font peser un grave risque de famine.
Mgr Paul Yemboaro Ouédraogo, l¡¯archevêque de Bobo-Dioulasso et président émérite de la Conférence épiscopale Burkina-Niger évoque un tournant dans les violences.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform¨¦, inscrivez-vous ¨¤ la lettre d¡¯information en cliquant ici