Prix Centesimus Annus : l¡¯¨¦³¦´Ç²Ô´Ç³¾¾±±ð et la pens¨¦e de saint Thomas d'Aquin
Le livre de Mary L. Hirschel, professeure d¡¯économie et de théologie à l¡¯université de Villanova aux États-Unis, a été choisi parmi 45 ?uvres provenant de douze pays et de trois continents. «D¡¯Aquin et le marché» (Aquinas and the market, aux Harvard University Press) est une réflexion à la lumière de la pensée de saint Thomas d¡¯Aquin sur l¡¯idée que l¡¯économie doit servir le bonheur humain et que la richesse en soi n¡¯est pas un objectif final.
La remise du prix a eu lieu ce mercredi au palais de la Chancellerie, au c?ur de Rome en présence notamment du cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président du jury, du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d¡¯État du Saint-Siège, et Anna Maria Tarantola, la présidente de la fondation. Le prix récompense une ?uvre qui permet d¡¯étudier, d¡¯approfondir et de diffuser la doctrine sociale de l¡¯Église.
La récipiendaire explique que pour saint Thomas d¡¯Aquin, «le bonheur ultime de la personne humaine réside en Dieu». Mais, dans notre vie, des biens supérieurs nous rendent la vie digne d¡¯être vécue, comme «devenir une meilleure personne, cultiver l¡¯excellence du caractère, développer et approfondir les rapports avec la famille» etc. Le but des richesses matérielles n¡¯est finalement, explique l¡¯économiste et théologienne, que de «servir ces biens». «Ainsi, une fois obtenu l¡¯ordre correct, on réalise que quand on pense à la quantité de richesse nécessaire, elle est somme toute limitée».
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