L¡¯?³¦³Ü³¾¨¦²Ô¾±²õ³¾±ð ?n¡¯est pas un humanisme d¨¦tach¨¦ de la foi chr¨¦tienne?
Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani ¨C Cité du Vatican
Le 21 juin dernier, le Pape François se rendait à Genève. «Il s¡¯agit d¡¯un voyage vers l¡¯unité, avec le désir d¡¯unité», avait déclaré le Saint-Père aux journalistes qui l¡¯accompagnaient à bord de l¡¯avion qui le transportait vers la Suisse. L¡¯unité des chrétiens: un souci dont fait preuve le Pape François depuis le début de son pontificat, comme le montrent d¡¯autres visites en des lieux à forte présence protestante.
«Que tous soient un» (Jn 17,21), le désir commun des Papes
Pensons par exemple à son voyage en Suède, les 31 octobre et 1er novembre 2016, pour commémorer la Réforme; ou encore sa visite à l¡¯Église luthérienne de Rome, un an plus tôt. Les voyages à venir présentent eux aussi cette dimension ?cuménique: Bulgarie, Macédoine, et surtout Roumanie, où 80% de la population appartient à l¡¯Église orthodoxe.
Par cette volonté de rapprochement, incarnée dans des gestes d¡¯amitié et par la prière, le Pape François s¡¯inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, même si chacun a fait des choix particuliers. L¡¯aspect relationnel de l¡¯?cuménisme n¡¯a cependant jamais fait d¡¯ombre à la dimension théologique; autrement dit, il ne s¡¯agit pas d¡¯un «humanisme détaché de la foi chrétienne». C¡¯est l¡¯avis du père Ioan Sauca, prêtre orthodoxe roumain, directeur de l¡¯Institut ?cuménique de Bossey, secrétaire général du Conseil ?cuménique des Églises (COE). Il a rencontré le Pape François à Genève en juin dernier, et plus récemment, la semaine dernière à Rome, à l¡¯occasion de l¡¯ouverture de la Semaine de prière pour l¡¯unité des chrétiens en la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.
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