Le cardinal Ouedraogo s'exprime sur les attentats de Ouagadougou
Le cardinal Philippe Ouedraogo présente ses condoléances suite à l'attentat survenu le 2 mars à Ouagadougou, et qui visait l'ambassade de France et l'état-major des Armées. Le bilan humain demeure confus, les autorités du Burkina Faso ayant démenti le chiffre de 28 morts avancé par des sources sécuritaires françaises relayées par l'AFP. Un bilan officiel a fait état de 16 morts (8 parmi les forces burkinabè et autant parmi les assaillants) et 80 blessés. L'attentat a été revendiqué par le "Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans" (GSIM), qui a dit vouloir se venger des opérations menées par la France dans la désert malien.
Ces attaques injustes ont fait des victimes, des morts et de nombreux blessés, est-il rappelé dans ce message de l'archevêque de Ouagadougou, qui précise que les prêtres, les religieux et religieuses, les fidèles laïcs, présentent leur compassion et leurs condoléances aux Autorités politiques, à la Nation entière, à l'Ambassade de la France, aux familles éplorées et à toutes les personnes blessées physiquement ou moralement.
«Nous prions pour ceux qui ont perdu innocemment la vie lors des attaques et pour le prompt rétablissement des blessés», rappelant que face à cette violence inhumaine, pour les chrétiens, la «kalachnikov de riposte, c'est prioritairement la prière et Dieu». «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle» (Jn 6, 68). Les chrétiens sont donc invités à se tourner vers le Seigneur dans la confiance et l'espérance.
«À la fin de chaque célébration eucharistique quotidienne, nous reprendrons la prière pour la paix au Burkina Faso, après un Pater - trois Ave Maria -le Gloria Patri. Nous offrirons le jeûne du vendredi et chaque chemin de croix du carême pour la paix Nous ferons une Neuvaine de prière à Notre Dame de Yagma, du Lundi 12 au Mercredi 21 Mars, en récitant le chapelet chaque jour, en famille ou en CCB. Daigne le Seigneur accorder à notre Pays et au Monde entier, une paix véritable et durable. Dieu bénisse le Burkina Faso», conclut-il.
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