L¡¯¨¦piscopat sud-africain r¨¦agit ¨¤ la d¨¦mission de Jacob Zuma
Jacob Zuma a quitté sa charge suite à la défiance des cadres de son propre parti, l¡¯ANC. Face à la perspective d¡¯un vote de défiance qui devait se tenir le 15 février, Jacob Zuma a annoncé sa démission le 14 février. Ses deux mandants à la tête du pays ont été marqués par de graves scandales de corruption, qui ont rendu encore plus pesante la déception de la population face à la crise économique qui frappe le pays.
« Le fait qu¡¯il ait été permis à Zuma de rester dans la position la plus importante de l¡¯État, malgré l¡¯évidence éclatante de son inaptitude à la charge, a provoqué un dommage immense à la réputation internationale de notre pays, à son économie, et en particulier pour les citoyens les plus pauvres et les plus vulnérables, soulignent les évêques.
Jacob Zuma est accusé de corruption personnelle et d¡¯une vie licencieuse, au point qu¡¯il est «perçu par tout le monde que sa présidence a dégradé les standards de moralité et d¡¯honneur de la vie publique, et a fomenté la corruption et l¡¯abandon du devoir à tous les niveaux du gouvernement».
Le 15 février, l¡¯Assemblée Nationale a élu comme chef de l¡¯État le leader de l¡¯ANC, Cyril Ramaphosa. Les évêques espèrent que les responsables de l¡¯ANC assumeront un tournant par rapport au passé, et lancent un appel au leadership du parti, pour qu¡¯il «s¡¯engage à conduire une analyse approfondie de ses standards internes et des mécanismes de responsabilité».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform¨¦, inscrivez-vous ¨¤ la lettre d¡¯information en cliquant ici