Message de No?l du patriarche Younan pour la Paix au Moyen-Orient
Samuel Bleynie - Cité du Vatican
Pour le patriarche, la lumière divine «s¡¯est révélée dans les ténèbres du monde et la vie a été donnée à l¡¯humanité» par Jésus, né dans la simplicité d¡¯une mangeoire. «Mais quand nous regardons les événements tragiques autour de nous, nous constatons que beaucoup d¡¯individus et de peuples ont manqué cet espoir», estime sa Béatitude Ignace III Younan. Il évoque une région marquée par «la guerre et la destruction» et souhaite que chacun puisse vivre à l¡¯avenir «avec la familiarité et l¡¯amour que le Roi de la Paix Jésus-Christ a prêché».
Il s¡¯arrête ensuite sur les différents conflits qui marquent la région, à commencer par le Liban, qui «souffre toujours des graves conditions économiques» et doit aussi accueillir deux millions de déplacés. «Mais nous voyons dans l¡¯obscurité un espoir», note le patriarche. Il souligne la victoire sur les djihadistes dans la partie Est du pays et l¡¯unité affichée des Libanais lors de la récente crise politique, «un message de liberté et de pluralisme». Notant que ce message reste incomplet en raison de la marginalisation de la composante syriaque, Mgr Ignace III Younan demande qu¡¯elle soit représentée au parlement, au gouvernement et dans l¡¯administration.
Appel à la paix et la stabilité en Syrie, en Irak et en Terre Sainte
Concernant la Syrie, il dit prier pour que les agresseur «arrêtent de répandre la haine» et que les conférences et les réunions organisées «aboutissent à mettre fin à la guerre et à rétablir l¡¯unité du peuple syrien (¡) pour donner naissance à une Syrie pour tous les Syriens».
«L¡¯Irak bien-aimé a été libéré des organisations terroristes» et les cloches des Églises y retentissent à nouveau, se réjouit-il ensuite. «Nous demandons au gouvernement central à Bagdad, au gouvernement régional du Kurdistan et à la communauté internationale d¡¯instaurer la paix et la sécurité en Irak», poursuit le patriarche syro-catholique d¡¯Antioche. Il appelle également les dirigeants à permettre et encourager le retour des émigrés et déplacés sur la terre de leurs pères et leurs ancêtres.
«Quant à la Terre Sainte, nous prions le Divin Enfant d¡¯apporter la paix à la terre de paix», confie-t-il également, souhaitant que Jérusalem, en proie à des violences suite à la décision américaine d¡¯y déplacer son ambassade en Israël, reste la ville «de la paix et de la construction» et non celle «de la guerre et de la destruction».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester inform¨¦, inscrivez-vous ¨¤ la lettre d¡¯information en cliquant ici