Cardinal Ambongo: le grand jour tant attendu est enfin arrivé
Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican
Lors de la messe célébrée par le Pape François mercredi 1er février à l'aérodrome de N'dolo à Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de la capitale, a manifesté sa joie d’accueillir le Saint-Père et lui a transmis la joie de tous les fidèles chrétiens.
Une visite d’encouragement, de réconfort et d'espérance pour un Congo juste
«Vous nous visitez dans un contexte particulier et unique de l'histoire de notre peuple», a témoigné le pasteur. «La RD Congo est un pays potentiellement riche; sa population essentiellement jeune est majoritairement chrétienne», a-t-il déclaré. Cette population est confrontée à des conflits, surtout dans l'Est du pays, et traverse une «crise économique et misère sociale»; un «peuple qui souffre dans son corps et dans son âme». Toutefois, a-t-il rassuré, malgré cette «souffrance injuste, les Congolais demeurent un peuple confiant et plein d'espérance».
C'est pourquoi le cardinal Ambongo a espéré que cette visite du Pape François, au-delà d’être «l'expression de la considération et de l’attachement à un peuple, a? sa terre et a? sa culture», vienne apporter de l'«encouragement et réconforter» ce peuple affaiblit par les multiples conflits. Cela montre aussi que «nous sommes présents dans vos prières, dans vos pensées et dans votre c?ur»; et cette proximité spirituelle, a rassuré l’archevêque de Kinshasa, «nous touche au plus profond de nous-mêmes».
Cette visite, a-t-il poursuivi, intervient durant une année électorale, risquant d'être «source de tension politique et sociale dans ce pays». Ce message apporté par le Saint-Père "Tous réconciliés dans le Christ" est donc un motif d'espérance pour la tenue d'une «élection libre, transparente, démocratique, inclusive et apaisée».
L’accueil du Saint-Père, un motif de joie
Poursuivant son allocution, le cardinal Ambongo a réitéré la joie des fidèles chrétiens d’accueillir le Pape sur leur terre. Par cette visite et cette célébration eucharistique, chacun se sent visite? et affermi dans sa foi. Cette célébration est un signe d’espérance, a-t-il insisté, et le peuple pourra obtenir la grâce d'une paix véritable et durable tant désirée pour notre pays. «Je nourris l'espoir que cette eucharistie que vous venez de présider nous consacrera davantage au Christ en qui nous sommes tous réconciliés», a conclu l'archevêque de Kinshasa.
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