蜜桃交友

Camille Mukoso, SJ (avec Paul Dah) - Cité du Vatican

Les évêques du Burkina Faso sont réunis en assemblée plénière ordinaire à Ouagadougou, depuis le mardi 9 juin 2020, sans ceux du Niger à cause de la fermeture des frontières imposée par la pandémie du nouveau coronavirus. Nécessité faisant loi, c’est l’amphithéâtre du Centre national Cardinal Paul Zoungrana qu’ils ont préféré à leur habituelle salle de conférence par ce qu’il fallait respecter la distanciation sociale en accueillant les secrétaires généraux des commissions épiscopales.

Une cérémonie sombre

La cérémonie d’ouverture de cette assemblée plénière ordinaire était sobre : un mot d’accueil de l’ordinaire du lieu, le Cardinal Philippe Ouédraogo et le discours d’ouverture du président de la conférence épiscopale Burkina-Niger, Mgr Laurent Dabiré, évêque de Dori. L’un et l’autre ont soulevé le contexte particulier de cette assemblée plénière, marqué par la pandémie de la Covid-19 et les attaques terroristes à répétition.

Tirer profit de la pandémie

Dans son mot d’accueil, le Cardinal Philippe Ouédraogo a fait remarquer qu’au niveau de l’Eglise du Burkina Faso, des laïcs, des religieux et des prêtres ont été touchés par le virus, dont sept membres du clergé de l’archidiocèse de Ouagadougou et de nombreux séminaristes du séminaire Saint Pierre et Paul.  Pour le cardinal Ouédraogo, il y a lieu d’envisager déjà les leçons à tirer de cette situation pandémique. Il serait opportun et même bénéfique, a-t-il ajouté, de méditer cette traversée du désert et d’en tirer quelques leçons pour notre gouverne personnelle, individuelle et communautaire.

Dans l’ordre du jour

Dévoilant l’ordre du jour, Mgr Laurent Dabiré a indiqué qu’au menu de cette assemblée plénière, les prélats auront à examiner les différentes commissions épiscopales et discuteront sur le fonctionnement de leurs diocèses respectifs.