RD Congo : Madame Batende, l¡¯environnement et la femme rurale
Jean-Pierre Bodjoko, SJ* ¨C Cité du Vatican
Originaire de la République démocratique du Congo, Rosalie Batende est diplômée en science agronomique, orientation science du sol, de l¡¯Université Catholique de Bukavu, au sud Kivu. Elle a fait de ses études une passion en s¡¯investissant dans la sensibilisation sur la bonne gestion des déchets avec un accent particulier sur la femme rurale. Elle signale à cet effet que sensibiliser la femme rurale c¡¯est mettre en lien la problématique du reboisement et les bonnes pratiques agricoles pour la protection de notre maison commune.
L¡¯engagement écologique
L¡¯ingénieure agronome congolaise fait remarquer que les interrogations que pose la question du réchauffement climatique exigent, aujourd¡¯hui, des réponses qui impacteront sur la vie des générations futures. Elle signale ainsi que la raison de son engagement est née du manque d¡¯une bonne politique de gestion des déchets dans son milieu de vie. Dès lors, la sensibilisation est, pour elle, le combat à mener pour protéger notre maison commune. Pour ce faire, la femme rurale est son champ d¡¯intérêt.
Regard sur le dévolu porté sur la femme rurale
Ce choix, selon elle, se justifie au fait que la femme rurale est proche de la nature, de l¡¯environnement. En raison de l¡¯agriculture qui, en plus, constitue un moyen de subsistance, la femme rurale a un rôle déterminant dans la gestion de l¡¯environnement, estime Madame Bitende. Attachée à la nature où elle fait vivre toute sa famille, la femme rurale représente en elle-même, à en croire l¡¯ingénieure congolaise, toute la communauté.
De l¡¯importance d¡¯une sensibilisation de la femme rurale
C¡¯est dans ce sens que la spécialiste en science du sol note que l¡¯éducation de la femme pour mieux gérer son activité est d¡¯une importance capitale. Ceci dans la mesure où le déboisement, nourri par la déforestation et la pauvreté, constitue les principales raisons de l¡¯activité de la femme rurale, généralement dévastatrice, sur la nature. Le défi consiste donc à promouvoir une bonne agriculture qui sache respecter la nature, tout en répondant aux besoins de la population. Ainsi, Madame Batende appelle le gouvernement de son pays à s¡¯impliquer dans sa lutte pour protéger notre maison commune. Elle demande à tous de penser aux générations futures, car l¡¯environnement peut constituer un danger lorsqu¡¯il est mal exploité, et un bien lorsqu¡¯il est bien respecté.
*Twitter: @JPBodjoko E-mail: jeanpierre.bodjoko@spc.va
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