Angola : Les ¨¦v¨ºques consacrent leur plan pastoral au bien-¨ºtre
Camille Mukoso, SJ (avec Aciafrique) ¨C Cité du Vatican
Les évêques de la conférence épiscopale d¡¯Angola et de São Tomé, CEAST, ont tenu, du 3 au 9 mars 2020, au sanctuaire de Muxima à Luanda la capitale de l'Angola, leur première Assemblée plénière annuelle à l¡¯issue de laquelle ils ont consacré leur plan triennal pastoral au bien-être des enfants. Le programme pastoral pour le triennat 2021-2023 entrera en vigueur en novembre prochain et aura pour thème : « Les enfants, affirmation de la vie et de l'avenir ».
Les sillons du plan pastoral
Dans une déclaration collective lue par le porte-parole de la CEAST et évêque de Cabinda, Mgr Belmiro Cuica Chissengueti, les prélats ont indiqué les trois grands axes qui traceront les sillons de ce nouveau plan pastoral. Dans un premier temps, en 2021, ils réfléchiront sur « les enfants qui affirment la vie ». L¡¯année 2022, ensuite, sera consacrée à « l¡¯éducation de la foi des enfants ». A la lumière de cette orientation, ils aborderont, en point d¡¯orgue, la question de « l¡¯intégration des enfants dans l¡¯Eglise et la société ». Ainsi, ils exhortent tous les diocèses, les paroisses, les groupes et mouvements religieux à adhérer au nouveau plan pastoral afin d'assurer un meilleur avenir aux enfants qui ont un rôle actif dans la croissance de l'Église.
La protection des mineurs et des personnes vulnérables
Par ailleurs, les évêques membres de la CEAST affirment avoir examiné les questions relatives à la protection de la famille, à la lutte contre la corruption et au rapatriement des capitaux sortis illégalement de leur pays. Ils ont également approuvé les directives de la CEAST pour la protection des mineurs et des personnes vulnérables et ont réfléchi sur les conditions des possibilités de la création d'un séminaire théologique dans l'archidiocèse de Malanje, en Angola, ainsi que l'expansion des médias de l'Église.
A propos de la situation sociopolitique
Pour ce qui concerne la situation sociale et économique de leurs fidèles, les évêques écrivent : « Nous considérons que le niveau de vie de la population continue à se détériorer avec la croissance du chômage et la perte du pouvoir d'achat qui en résulte. Il est nécessaire de donner la priorité aux projets qui favorisent l'emploi ». Ils ont également exprimé leur inquiétude quant au nombre de décès dus au paludisme qui, selon eux, continue d'être alarmant.
La lutte contre la corruption
Les évêques de la CEAST ont enfin exprimé leur préoccupation concernant le processus de lutte contre la corruption et le rapatriement des capitaux illégalement dérobés au pays. A ce propos, ils ont écrit : « Le rapatriement des capitaux illégalement dérobés au pays, étant un processus urgent et nécessaire, ne doit pas glisser dans la vengeance qui peut céder la place à la haine, mais il doit être un processus de justice et de pardon et être un chemin qui aide à la consolidation de la paix et qui force les personnes concernées à rendre les ressources au pays ».
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